Anolis roquet

Description

Morphologie. Anole de taille moyenne au museau long et spatulé. La couleur du dos varie du vert au marron, en incluant toutes les variations entre ces teintes. Certains individus arborent également des teintes bleutées et grises. Le dos est également parcouru de points clairs superposés à des marques et taches plus sombres. La face ventrale est généralement plus claire, avec des rayures latérales également claires. Le fanon gulaire est généralement jaune vif.

Taille corporelle standard (longueur tête-tronc). mâles: 74 à 140 mm; femelles: 55 à 86 mm (Nicholson et al., 2012).

Dimorphisme sexuel. Seuls les mâles présentent un fanon gulaire.

Variations. La couleur du corps et les motifs associés varient fortement entre les différentes populations sur l’aire de répartition d’origine de l’espèce (Thorpe et al., 2008; 2010).

La teinte du corps d’un même individu peut également varier, du clair au sombre, selon son état.

Confusion possible avec d’autres espèces. La confusion est possible avec une espèce proche au plan phylogénétique, Anolis extremus, originaire de la Barbade.

Distribution

Native. Martinique.

Introduit. Un individu récemment capturé à la Dominique (Sulton, 2020). Cependant, à ce jour, aucune population établie n’a été identifiée sur l’île.

Biologie et écologie

Habitat. Anolis roquet évolue dans une grande diversité d’habitats naturels, des environnements littoraux xériques aux forêts humides d’altitude (Thorpe et al., 2010; 2015).

Régime alimentaire. Insectivore et frugivore (Bille, 2018).

Reproduction. La femelle dépose un unique œuf à intervalle d’une à deux semaines. La reproduction a lieu tout au long de l’année si les conditions le permettent (Clobert et al., 1998).

Comportement. Comme chez la plupart des anoles, les mâles peuvent déployer leur fanon gulaire afin de défendre leur territoire, ou lorsqu’ils sont à la recherche d’une partenaire pour la reproduction.

Impact et gestion des populations introduites

Impact. Aucune étude d’impact n’a été menée.

Gestion. Aucune mesure de contrôle ciblée n’est à ce jour établie.

Bibliographie

• Bille, T. (2018). Dactyloa roquet zebrila (Martinique’s anole). Frugivory. Herpetological Monographs, 49, 741–742.
• Clobert, J., Garland, T., & Barbault, R. (1998). The evolution of demographic tactics in lizards: a test of some hypotheses concerning life history evolution. Journal of Evolutionary Biology, 11, 329–364.
• Nicholson, K. E., Crother, B. I., Guyer, C., & Savage, J. a Y. M. (2012). It is time for a new classification of anoles (Squamata: Dactyloidae). Zootaxa, 3477, 1–108.
• Sulton, M. (2020). A Martinique anole (Anolis roquet) captured at Longhouse, Portsmouth, Commonwealth of Dominica. Reptiles & Amphibians, 27, 333–334.
• Thorpe, R. S., Barlow, A., Malhotra, A., & Surget-Groba, Y. (2015). Widespread parallel population adaptation to climate variation across a radiation: Implications for adaptation to climate change. Molecular Ecology, 24, 1019–1030.
• Thorpe, R. S., Surget-Groba, Y., & Johansson, H. (2008). The relative importance of ecology and geographic isolation for speciation in anoles. Philosophical Transactions of the Royal Society B: Biological Sciences, 363, 3071–3081.
• Thorpe, R. S., Surget-Groba, Y., & Johansson, H. (2010). Genetic tests for ecological and allopatric speciation in anoles on an Island archipelago. PLoS Genetics, 6.